Ouverture de la boîte
et premier diagnostic

 

Voici la boîte après un énergique décrassage.

Nous allons pouvoir maintenant lui ouvrir le ventre et faire un premier état des lieux.

A première vue la boîte est en bon état.
Il faut maintenant inspecter toutes les dents de tous les pignons afin de voir quelles pièces sont à changer.

Aïe !!! Ouille !!!

Le pignon de 1ère est bien abimé. Il serait imprudent de le laisser comme ça car au premier double débrayage raté ou au premier passage effectué sans arrêt complet
de la voiture, ça risque de casser. Il va
donc falloir le changer.

Heureusement, ce sera la seule pièce
à changer.

Le hic, c'est que les pièces de boîte ne se refabriquent pas. Il faut donc trouver une boîte pour pièces.
Sachant que la boîte 314 est la boîte qui a été la moins montée (tout dernier modèle après la type 3
et la 289). Il va falloir être persévérant. Coup de chance : elle fut aussi montée sur la dauphine
mais avec un couple conique différent. Dans mon cas pas de problème car je n'ai besoin pour ma remise
en état que du pignon de première.
Deuxième coup de chance : Ingrid trouve une boîte de dauphine dans les semaines qui suivent. Reste à savoir
si le pignon est en état et impossible d'ouvrir sur place. C'est donc un coup de pocker !
Et troisième coup de chance : à l'ouverture, le pignon est intact !

Autre point à contrôler : le jeu d'engrainement à la denture. Il s'agit du jeu entre les dents de la grande couronne et du pignon
conique porté par l'arbre secondaire. Pour savoir comment mesurer et règler ce jeu, se réferer à la page technique de Jean-Pierre.
Après mesure le jeu rentre dans la fourchette spécifiée par la RTA donc on n'y touchera pas.

La rénovation de ma boîte va pouvoir commencer.

 

Un conseil : gardez toutes les pièces en état sur les boîtes. Même si vous n'en avez pas
l'utilité immédiatement, ça vous servira un jour ou l'autre. Essayez même de récupérer des boîtes en plus.

 

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